Tanguy Pouzol (INSA Lyon)
Les charges journalières et horaires de 15 molécules pharmaceutiques à l’entrée d’une station d’épuration ont été mesurées sur 3 ans et modélisées à la fois pour un bassin versant urbain de 16 000 habitants et pour un hôpital de 450 lits. Plus la masse journalière de médicaments consommée est faible, plus les charges mesurées sont variables et impactées par le comportement aléatoire des patients. L’hypothèse principale retenue pour modéliser les charges pharmaceutiques dans les eaux usées est qu’elles résultent des étapes suivantes : vente ou distribution de produits pharmaceutiques, consommation humaine, métabolisme et excrétion. Les ventes de produits pharmaceutiques pour le bassin urbain et la distribution à l’hôpital ont été collectées à différents espaces et échelles de temps. Des règles ou modélisations saisonnières ou hebdomadaires n’ont pas pu être identifiées. Un modèle stochastique au pas de temps de la minute est proposé et appliqué aux deux sites. Il produit des résultats fiables et précis pour le débit des eaux usées domestiques d’un bassin versant urbain, ainsi que pour les charges quotidiennes et horaires en médicaments.
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